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Le stress des lycéens et des étudiants

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Le stress étudiant : un véritable mal-être. La prise en charge des émotions et du corps passe par la psychanalyse.

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«Je vais passer mon bac et je suis totalement stressé. Je ne dors plus, j’ai des problèmes de concentration, j’ai peur de ne pouvoir répondre aux examinateurs lors des oraux, je ne me reconnais plus, tant je suis angoissé ».

Stress ou angoisse avant l’examen ?

Votre stress et votre angoisse sont des réactions complétement normales car tout le travail d’une année va se solder par la réussite ou l’échec à cet examen. L’enjeu à vos yeux est donc considérable. Il me semble cependant qu’il y a une limite entre le simple stress, et donc en quelque sorte une poussée d’adrénaline qui va venir booster vos performances, et le stress accompagné d’une forte angoisse qui va au contraire venir vous bloquer, voire au pire vous rendre contre-performant.

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Je vais pour commencer faire un petit état des lieux du stress que subissent les étudiants avant de vous proposer des solutions pour vous permettre de vivre plus sereinement cette période compliquée.

Le stress étudiant : un véritable mal-être

Des études montrent que les jeunes filles sont plus touchées que les jeunes hommes. Elles ont cependant un avantage non négligeable car elles en parlent et n’hésitent pas à consulter, alors que les jeunes hommes ont plus tendance à soulager leur angoisse en buvant de l’alcool par exemple. Un étudiant sur 10 a pris des antidépresseurs ou des tranquillisants. Le tabac, voire le cannabis font l’objet d’une forte consommation. Il faut souligner que face à ce stress insupportable, il y a un nombre non négligeable de tentatives de suicide.

L’exigence de réussite

L’exigence de réussite que nous nous imposons – et qui est souvent amplifiée par celle des parents, des amis, des connaissances – peut être source d’anxiété pouvant générer, par exemple, des insomnies, des crises d’angoisse, des ulcères, etc. Vous pouvez vous sentir totalement démuni et impuissant face à cette exigence de réussite non négociable, dans laquelle l’échec est impensable.

Un enjeu de vie et de mort

Face à un danger imminent, notre corps secrète de l’adrénaline  et du cortisol qui sont des hormones qui vont nous permettre de nous défendre en mettant nos sens en éveil et en décuplant nos forces. L’adrénaline et le cortisol sont libérés en grande quantité afin que nous soyons en mesure de nous sauver coûte que coûte. Ce système est très opérant en situation de danger physique lorsque nous nous sentons menacés et que nous sommes obligés, par exemple, de nous  mettre à courir pour sauver notre vie. En résumé, ces hormones doivent booster notre corps au maximum afin que physiquement nous puissions nous sauver. Ce qui n’est pas le cas lors de stress ou d’angoisse générés par un examen. Nul besoin de courir ou de se battre. Ce qui signifie que ces substances, qui devraient être évacuées physiquement, restent présentent dans notre corps et vont de ce fait, provoquer des désagréments comme des palpitations, de l’hypertension, des troubles du sommeil, des crises d’angoisse…

La psy qui guérit, livre de Valerie Sengler, psychanalyste EMDR-TABC

Les solutions à ce stress peuvent se regrouper en deux catégories.

La prise en charge des émotions et la prise en charge du corps

Les amis, la famille, un thérapeute peuvent être des personnes vers qui vous pouvez vous tourner pour dire votre souffrance, vos doutes et vos maux physiques. Cette parole permet de rompre l’isolement, de mettre de ce fait la distance nécessaire pour prendre du recul.

Positiver est également une bonne solution car cela va à nouveau vous permettre de dédramatiser en prenant du recul. Qu’est ce qui est vraiment important ? En quoi tel résultat peut être dramatique à vos yeux et que vous faudrait-il pour que vous arriviez à prendre du recul. Un petit travail psychanalytique de courte durée peut être très efficace dans cette prise de distance.

Porter attention aux mots que vous utilisez pour parler, ainsi dire « Je vais mourir, si je n’ai pas cet examen » va tout simplement mécaniquement faire grimper votre niveau d’angoisse car votre inconscient comprend que si vous ne réussissez pas, vous êtes réellement en danger de mort ! Utilisez des formulations positives comme : « Ce serait bien que je sois calme, quels que soient les résultats, je trouverai toujours une solution ».

Enfin votre corps mérite également que vous preniez soin de lui. Se faire plaisir, manger des fruits, des légumes et des féculents. Évitez les excitants comme le café, le sucre, l’alcool… Faites du sport car il libère lors des séances des endorphines, les hormones du plaisir, et va donc réduire le stress et améliorer votre sommeil. Aux côtés de la psychanalyse courte, l’acupuncture, l’homéopathie ou le yoga peuvent être pour vous une aide non négligeable.

[Article initialement publié en juillet 2016, republié depuis]

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